Amélie Kourim

​  Amélie commence le cirque dès ces 10 ans à l’option arts du cirque du Collège et Lycée du Diois.
Sa passion de l’aérien née à ce moment là sous l’œil encourageant de Gilles et Martine Quatrain.

  En 2007, elle est diplômée de l’Académie Fratelllini avec pour spécialités le grand ballant et la voltige au cadre aérien.
A peine sortie de formation, elle intègre la Cie Tout Fou To Fly, dans un spectacle de théâtre de rue« La caravane des Csangos » sur une structure de mini volant itinérante dans le département du Var.

  En 2008 et 2009, elle part en Scandinavie pour la saison d’hiver sur différentes créations de cirque et notamment au Théâtre de danse d’Helsinki. En parallèle, elle continue de se former aux autres disciplines aériennes : danse voltige avec la compagnie Di Helo, tissus aériens avec Fred Deb de la compagnie Les Drapès aériens et fondatrice des rencontres de danse aérienne et à se produire sur des petites formes lors des tournées d’été : Cie Tréteaux du Coeur volant.

  2009-2010 sont les années d’expérimentations et de rencontres avec d’autres milieux artistiques : l’opéra dans « Siegfried » mis en scène par Stéphane Braunshweig au Festival d’art lyrique d’Aix en Provence et le théâtre contemporain pour un remplacement dans une pièce de Julie Bérès de la compagnie Les Cambrioleurs.
2009 est aussi la rencontre avec la Cie Transe Express, et Gilles et Brigitte, qui lui transmettrons les codes et l’histoire du théâtre de rue. Elle restera avec cette compagnie jusqu’en 2016, tournera dans le monde entier, reprendra presque toutes les pièces du répertoire, fera deux créations dont une à la chorégraphie aérienne. C’est le coup de foudre avec le théâtre de rue mais c’est surtout la découverte de la hauteur, la grande hauteur, sous grue.

En 2014 , tout en continuant à jouer dans des pièces de cirque en extérieur avec Les Krilati, Les P’tits bras, Avis de Tempête, elle intègre la troupe du Teatro del silencio, et s’imprègne du travail autour du théâtre physique, politique, engagé, émotionnel ainsi que le partage avec les amateurs .Et c’est cela qu’elle retrouve plus tard au sein de la compagnie La baraque Liberté et de Caroline Panzera, où elle sera la seule artiste circassienne entourée de 12 comédiens-nes dans « Madame La France »

Puis en 2015, de nouveau un autre univers s’offre à elle, le jeune public en salle avec la compagnie des Escargots Ailés dans « Chauve Souris », où malgré la boite noire elle retrouve ce plaisir de jouer devant un public non habitué, les scolaires.

En 2016, c’est la suite des aventures en salle avec la Cie Underclouds et un spectacle dédié à la marche au plafond « Petites Histoires sans Gravité ».
2020, c’est enfin la première tournée en chapiteau et caravane, avec « Mater » de la compagnie Avis de tempête, l’itinérance, la vie de troupe, le partage du quotidien. Cette même année, elle est invitée à collaborer à la création de « Traverser les murs opaques » de Marion Collé, pièce de cirque et poésie.
Une grande compagnie fait alors son entrée, suite au départ de la Cie Transe Express, Amélie retrouve les hauteurs, avec la Cie Gratte Ciel avec laquelle elle tourne maintenant depuis 2020 et avec qui elle vient de faire la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques Paris 2024.

Dès 2013, Amélie est contactée pour aider à des mises en pistes notamment au CIAM lors du Festival jours et de nuits de cirque. Elle intervient également comme chorégraphe aérienne au Futuroscope de Poitiers sous la direction artistique des frères Ben Aïm en 2015 ou pour la compagnie Eolie Songes en 2022.En 2015, elle assiste la chorégraphe en charge de 600 figurants lors de la cérémonies des Jeux Panafricains à Brazzaville. Puis à partir de 2020, elle deviendra regard extérieur, sur des pièces de cirque « Nartiste »  de la compagnie La Quotidienne, et de théâtre « Dans les phares », compagnie Madame M.